Le syndicat de la Garde nationale porte plainte contre Saïdani
Béchir Bejaoui, secrétaire général adjoint du syndicat régional de la Garde nationale à Bizerte est intervenu sur les ondes de Mosaïque FM pour répondre aux accusations du président du CAB, Abdessalem Saïdani.
Le président du CAB a accusé un sécuritaire de menaces par son arme de service après le match contre l’AS Soliman.
Bejaoui a assuré que les sécuritaires n’ont aucun problème avec le public du CAB, mais avec son président. "Une plainte a été déposée contre Abdessalem Saïdani devant la justice. Nous avons les enregistrements qui prouvent l’agression et les faits. En tant que syndicat, nous boycottons ce «responsable». Nous avons réclamé l’intervention du gouverneur de Bizerte en plus de nos supérieurs à la direction générale de la Garde nationale. Nous réclamons une réunion de travail en présence avec Abdessalem Saïdani. Il ne s’agit pas d’une première agression de sa part. Il a auparavant agressé un haut gradé l’année dernière en marge d’un match contre l’ESS. Ceci a nécessité l’intervention du directeur du district de sûreté. Notre mission n’est pas de prendre en charge des personnes bien déterminées. Notre mission est d’assurer la sécurité des stades lors des matches du championnat".
Pour la question de l’arme, le secrétaire général adjoint du syndicat a expliqué que les agents en tenue sportive, chargés de la sécurité des arbitres et des joueurs ne portent pas d’armes.
Le syndicat de la Garde nationale a décidé de ne pas assurer la sécurité des matches du CAB au stade d’El Alia jusqu’à la résolution du problème, a-t-il ajouté.